La culture

Famille vietnamienne

 La famille traditionelle vietnamienne

D’une part, les ménages vietnamiens se composent généralement des parents, des enfants et même des grands-parents. Si le modèle de famille nucléaire occidental commence à se développer au Vietnam. Le modèle traditionnel demeure cependant une référence. Les aînés sont extrêmement respectés.

 De type patriarcal, la famille était fondée sur les valeurs de fidélité, de piété familiale, de politesse et de générosité. La piété familiale, considérée comme la première vertu, rend tous les membres de la famille, vivants ou morts, solidaires dans le malheur ou dans la joie. Les morts, jusqu’à la neuvième génération, sont associés par le culte des ancêtres.

La famille n’admet en général aucune intrusion des pouvoirs publics dans son organisation. Elle est soumise à la seule autorité du chef de clan qui perpétue les traditions familiales. Ces traditions, réservant aux hommes les affaires réputées intellectuelles, attribuent à la femme toutes les tâches ménagères et quelquefois les travaux pénibles : cultiver le jardin, repiquer le riz… Elles sont aussi chargées de la gestion du foyer et de l’éducation des enfants.

En ville, les mœurs évoluent plus rapidement, le poids de la famille est moins contraignant et la plupart des jeunes choisissent leur conjoint. Mais, paradoxalement, la religion connait un nouveau essor, les temples et les églises sont très fréquentes, les conseils des bonzes ou du clergé sont écoutés.

 

Cuisine vietnamienne

La cuisine vietnamienne se distingue par sa finesse et sa légèreté. L’utilisation abondante de légumes et d’épices divers en fait un art culinaire aux saveurs uniques. Tour d’horizon sur une cuisine qui sent bon l’exotisme.

La cuisine vietnamienne

La culture culinaire vietnamienne

 

Au Vietnam, un pays agricole, se nourrir est primordiale, comme dit le proverbe « pour précher, il faut manger ». La langue vietnamienne utilse beaucoup de groupe de mots pour exprimer cette idée de se nourrir qui évoquée également par chacun des composants, on entend souvent : An – qui signifie littéralement : Manger ; An – uong : Manger et boire, c’est-à-dire la façon de se nourrir ; An- O : Manger –habiter, c’est la façon de comporter… Donc, manger n’est plus qu’une action, mais un style, un art, et même bien plus que ça, c’est toute une culture, la culture culinaire !

Vietnam est un pays tropical, chaud et humide avec des moussons. Le pays est divisé en 3 régions : Nord, centre et sud. Ce sont les différences géographiques, climatiques et culturelles qui caractérisent la variété de la gastronomie typique de chaque région.
Chaque région a son gout particulier. Cela rend varié la cuisine vietnamienne. Mais tout d’abord, l’art culinaire vietnamien est la culture d’utilise des légumes et des potages, (ceux qui aident à adoucir la chaleur du climat tropical). La cuisine vietnamienne utilise moins de la viande que des poissons et des crutacés.

La gastronomie vietnamienne se caractésise encore par l’art de mélanger les épices : pas trop piment, pas trop sucré et pas de gras. C’est une cuisine très légère. On y trouve une grande variété des herbes aromatiques tel que : basilique, menthe, coriande, aneth, les épices végétaux comme poivre, piment, citronnelle, ail, gingembre.. ou les épinces fermenté : sauce de saumure, sauce de crevette, vignaire de riz riz fermenté…

Une grande différence entre la gastromie vietnamienne et les autres pays consiste à l’omniprésence de Nuos Mam – sauce de saumure. Nuoc Mam est utilise presque dans tous les plats, c’est le fil conducteur du repas, depuis la préparation jusqu’à la fin. On marine souvent les ingrédients avec le Nuoc mam qui donne le goût à ses mets. Et dans le repas, il ne manque jamais d’un bol de Nuoc mam, tout le monde a en commn un bol de sauce. Cela rend plus fort les goûts, plus parfumé et sourtout, cela présente la caractère de la commnunauté vietnamienne : Union et partage.

Comme d’autres pays asiatiques influencés par la culture chinoise, la cuisine vietnamienne respecte l’équilibre entre Ying-Yang : dans l’utilisation des ingrédients : les plats qui portent le caractère froide doivent etre accompagnés acec les épices chaudes et vice-versa ; par exemple, des poissons, des crutacés sont froides, être combinés souvent avec du gingembre, de la citronnelle ou du piment. Et même dans la composition du repas des vietnamiens porte souvent l’empreinte de ce principe : elle est structurée autour des végétaux. D’après le principe Yin-Yang, plus le climat est chaud (Yang), plus l’homme doit être Yin pour compenser et il doit absorber beaucoup de végétaux pour avoir du Yin et résiter à la chaleur. Par contre, s’il veut avoir du Yang pour lutter contre le froid, il devra manger beaucoup de viande (aliments Yang).

Un autre caractère typique de la cuisine vietnamienne, c’est que les vietnamiens mettent l’accent sur le gout délicieux et pas sur l’objectif tonique. C’est pourquoi la cuisine vietnamienne n’a pas beaucoup de plats demandant la préparation complique comme mijoter telque la cuisine chinoise. Si on fait la comparaison : la cuisine chinoise insite à l’objectif tonique pour fortifier le corps, la cuisine japonnaire met l’accent sur la décoration, le plaisir des yeux, par contre, la cuisinne vietnamienne persiste à un bon goût de la bouche, du nez et des papilles, enrevenche, peu importe de bon pour le corps ; par example, les pousses de bambou, les instestins de cochon.. il s’agit des plats intéressants en mangant mais pas tonique.

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La gastronomie régionale

les spécialistes de la cuisine vietnamienne : Banh Cuon, Banh Beo, Banh Xeo

  • Le Nord

Le Nord offre une cuisine plus sage (pas trop pimenté, pas trop sucré, pas de gras) mais également plus riche (nourrissante), que celle d’autres régions. La cuisine du nord fait grand usage des herbes aromatiques.

Se trouve dans la zone tropicale avec des moussons, le climat du nord se divise en 4saisons, donc, les nourritures du nord sont saisonniées.

Depuis l’ouverture du pays, les aliments sont plus varié grâce aux produits importés de l’europe, d’amérique ainsi d’autre pays asiatiques comme Thailand, Mailaixie, Chine

Enfin, quand on parle de la cuisine du Nord, on pense souvent à la cuisine hanoiienne. C’est élite de la cuisine, elle est repésentative typique du celle du Nord en particulier et du Vietnam en générale.

  • Le centre

La gastronomie du centre se caractérise par le goût pimenté et salé et l’utilisation abondante de poissons, crutacés et produits de mers dans ses plats.

C’est une région litorales où les gens vivent essentiellement de la pêche. Ils vont au large pour faire de la pêche, dans la vague et le vent, ils ont besoin du sel, du piment pour résister contre le froid.

Les côtes, les lacs, les rivières fournissent abondamment de poissons, crutacés et produits de mers, ceux qui expliquent l’omniprésence de ces produits dans les plats du centre.

Rien qu’à Hue – ancienne capitale du Vietnam, que sa cuisine se distingue bien par le style royale dans la préparation et présentation très minuteuses.

  • Le Sud.

C’est un nouveau territoire du Vietnam depuis 300ans, qui s’influence beaucoup de la culture thailandaise et cambodgienne. La gastronomie du sud se caractérise par le goût sucré, dans chaque plat, on ajoute toujours du sucre et du lait de coco.

Son climat tropical donne la diversité des fruits, des légumes, des herbes aromatiques et des épices, qui aident à sa cuisine joue sur les saveurs et les couleurs multiple de ses plats. Chaque repas est un festival de saveur et de couleur des plats.

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L’art de manger vietnamien.

Lors d’un repas vietnamien, tous les plats sont disposés au milieu de la table, chacun s’y sert à sa guise. Un grand nombre de condiments sont également présents : sauce piquante, sauce de soja, éventuellement un petit bol de piment frais et le fameux nuoc-mam.

Le bol et les baguettes sont évidemment les éléments indispensables d’un repas typique. Comme toute cuisine mondiale, c’est à force de pratique que le coup de main vient.

Le geste essentiel de cette cuisine est celui de couper les légumes, les viandes, les fruits en dés, en tranches ou en lamelles. La cuisson est souvent brève sauf pour les bouillons qui parfois peuvent être préparés des heures à l’avance ou même la veille du repas. La cuisson brève des légumes leur permet de garder leur saveur, leurs vitamines ainsi que leur valeur nutritive. Les plats sont généralement riches en protéines et en vitamines, pour constituer des repas à la fois sains et équilibrés.

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L’utilisation des baguettes

 

Au Vietnam, que l’on soit recroquevillé sur ses talons sur un trottoir on confortablement installé devant une table chic, on mange toujours avec des baguettes. Peut être, vous n’avez pas d’habitude de les prendre à l’avance mais essayez, vous verrez !

  1. Placer les deux baguettes dans le creux formé par le pouce et l’index de la main droite ou de la main gauche pour les gauchers.
  2. Fermer la main sans forcer de manière que les baguettes soient soutenues dans le haut par le pouce. Majeur, annulaire et auriculaire viennent automatiquement se placer autour des baguettes. L’auriculaire doit soutenir la baguette se trouvant vers le corps. Cette baguette est également soutenue par la partie inférieure du pouce, qui exerce une légère pression. La deuxième baguette repose légèrement sur le majeur. Elle est en plus maintenue par l’index et l’extrémité du pouce. Seule la baguette du haut est mobile. En recourbant légèrement l’index, le majeur et le pouce, il est maintenant possible de saisir des petites bouchées comme vous le feriez avec une pince.

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Yin et Yang dans la cuisine vietnamienne

Yin et Yang est la représentation de deux pôles de toutes choses, une dualité à la fois contraire et complémentaire.

Est de nature Yin tout ce qui est fluide, froid, humide, passif, sombre, intérieur, d’essence féminine comme le ciel, la lune, la nuit, l’eau, l’hiver. Est de nature Yang tout ce qui est solide, chaud, lumineux, actif, extérieur, d’essence masculine comme la terre, le soleil, le feu, l’été.

Le Yin et le Yang n’existent pas l’un sans l’autre, mais toujours l’un dans l’autre. Toute chose et tout être sont constitués d’une partie de Yin et d’une partie de Yang, qui se trouvent normalement en équilibre. Lorsque cet équilibre est perdu, la chose ou l’être est menacé.

Chaque ingrédient ayant sa nature, soit Yin (viande de canard, poissons, crustacés, courgette, chou pommé etc), soit Yang (gingembre, piment, poivre, viande de chien), la préparation des plats doit donc chercher à compenser et à combiner les ingrédients. L’équilibre intérieur du corps se trouve en effet menacé si l’on ne mange que des plats de nature Yin ou de nature Yang.

Ainsi, le gingembre est toujours présent dans les plats préparés à partir des ingrédients de nature Yin : le chou cuit à l’eau, fruits de mers, oeufs couvés. Le piment de saveur très piquante et de nature Yang est fréquemment utilisé dans les plats ayant le caractère froid, tempéré ou puant (fruits de mer, poissons cuits à la vapeur par exemple). La pastèque de caractère Yin est mangée avec du sel de nature Yang.

Le plat le plus typique des Vietnamiens reste la saumure de poisson. Dans la préparation de cette sauce nationale, on note la présence de 5 saveurs classées selon les 5 éléments du Yin et du Yang: salée, avec le jus de poisson (toujours poisson de mer), amère, avec le zeste du citron, acide, avec le jus du citron (ou du vinaigre), piquante, avec les piments pilés en poudre ou coupés en miettes et sucrée, avec du sucre en poudre. Ces cinq saveurs combinées et trouvées dans la sauce nationale des Vietnamiens correspondent respectivement aux 5 éléments définis dans la théorie de Yin et de Yang (Eau, Feu, Bois, Métal et Terre).

La nourriture des Vietnamiens est employée parfois comme un médicament efficace dans le but de remédier au dysfonctionnement provoqué par le déséquilibre du Yin et du Yang dans leur corps humain. Pour les Vietnamiens, le scénario rencontré dans la nature se retrouve à l’intérieur de leur corps. Lorsqu’un organe devient trop yin, cela entraîne un ralentissement du métabolisme physiologique (sensation de froid, ralentissement des battements cardiaques, de la digestion etc…). À l’inverse, s’il devient trop Yang, cela suscite une accélération du métabolisme physiologique (sensation de chaleur, accélération du coeur, hyperactivité physique et mentale etc…). Le bon équilibre du Yin et du Yang maintient la vie et assure une bonne santé. Pour retrouver cet équilibre, une personne dont la maladie est de caractère Yin (Âm) doit manger des plats ayant tendance à porter le caractère Yang (Dương).

Par contre une maladie de caractère Yang doit être combattue par des plats de caractère Yin. Pour les Vietnamiens, manger c’est se soigner. La constipation (une maladie de caractère Yang) ne trouve que sa guérison dans les plats de caractère Yin (compote liquide de doliques noirs ou verts, une sorte de dessert des Vietnamiens). Par contre, la diarrhée ou le mal au ventre de caractère Yin peut être combattue efficacement avec les plats assaisonnés (gingembre, galanga).

(cpv.org.vn)

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Les aliments fondamentaux

Le riz est la nourriture première, avec le nuoc mam, saumure tirée de la chair de poisson. Ces deux produits se complètent : le premier est riche en amidon et pauvre en azote; le second renferme du sel, des acides aminés, du phosphore minéral et organique.
Comme dans beaucoup d’autres pays d’Asie, le riz demeure l’aliment de base. En vietnamien, « prendre son repas » se dit « ăn cơm ». Si l’on traduit littéralement, cela signifie « manger du riz ». L’habitude est bien révélatrice de l’importance du riz dans la vie quotidienne. On l’accompagne de légumes – cuits rapidement pour rester croquants – et de viande ou de poisson. De plus, le riz est consommé de différentes manières : à la vapeur, sauté ou gluant.

D’ailleurs, l’un des plats les plus courants est préparé à partir de riz gluant, mélangé à des haricots, des cacahuètes fraîches et de la poitrine de porc ; le tout emballé dans une feuille de bananier. Il s’agit du xoi. Enfin, le riz, fermenté avec de l’alcool, est la base d’une boisson alcoolisée courante au Vietnam. La poudre de riz sert d’ingrédient d’un très grand nombre de plats (nem, raviolis, crêpe, soupe tonkinoise, vermicelle, galette de riz, gâteau de riz …). Le riz peut être complet, rond, long, concassé, parfumé, gluant etc. Il peut provenir du delta ou des montagnes, des récoltes d’été ou des récoltes d’hiver. Il peut être ancien (récolté l’année précédente) ou nouveau.

Hors le riz, aliment de base, la volaille, le porc, du bœuf, du buffle, du poisson et des fruits de mer sont aussi des aliments fondamentaux dans la cuisine vietnamienne.

Les vietnamiens utilisent beaucoup de plantes et de légumes consommés sous forme de soupes, potages, bouillies ou mélangés à de la viande, cuits ou sautés et relevés d’herbes aromatiques. Au fur et à mesure que l’on descend vers le Sud, l’usage des épices et des condiments s’intensifie : gingembre, piment, safran …

 

Habillement

La plupart des ethnies vivant au Vietnam possèdent leurs propres costumes. Les habits sont en général faits des matières naturelles (fibres de chanvre et de jute, coton, soie…) et ont de belles couleurs (notamment dans les régions habitées par des minorités ethniques). Et ce dans un souci d’aération (pour s’adapter au climat tropical) et de pratique (quand on travaille dans les champs et en plein air surtout), mais également et surtout dans le nouveau contexte d’intégration internationale de goût esthétique.
Les costumes changent au fil du temps.
Pendant la période féodale, les femmes portèrent au quotidien váy đen (jupe noire), yếm (cache-seins), áo tứ thân (tunique à quatre pans, l’ancienne forme de áo dài), khăn mỏ quạ (châle en bec de corbeau), thắt lưng hoa lí (ceinture en tissu bleu ou blanc) et nón (chapeau conique en latanier, en d’autres feuilles ; les plus célèbres sont nón quai thao (chapeau avec mentonnière à franges) et nón bài thơ (chapeau avec poème) . Pour les hommes, les habits sont plus simples : pantalon blanc, chemise noire à manches courtes, turban et serre-tête. On marcha pieds nus ou se chaussa avec sandales à bouts relevés, sabots de bois ou chaussures de jute ou de coco.
Lors des cérémonies ou des fêtes, les femmes optèrent pour une áo tứ thân et à l’intérieur respectivement un chemisier jaune citron et un autre de couleur de ramification de lotus et les hommes, un pantalon, une tunique longue boutonnée sur les côtés, des turbans et des sabots de bois.
Actuellement le mode vestimentaire s’inspire de plus en plus du modèle occidental. Il n’est pas rare par exemple de voir un homme au complet dans son bureau, ou des jeunes filles au T-shirt, au jean, chaussures de sport dans la rue. Une partie de la population commande même des Yves-Saint-Laurent, Channel ou autres marques de renommée internationale. Seul la áo dài se poursuit mais cette tunique est beaucoup plus modifiée par rapport à sa forme initiale de áo tứ thân. En effet, elle exhibe plus directement la beauté corporelle des femmes dans un style européen et abandonne pratiquement les teintes sombres et sourdes. Toutefois, ce vêtement préserve encore le côté délicatesse ancienne (style Yin) et s’arrête aux nuances pastel clair (rose, bleu, mauve). Lors du concours de Miss Vietnam organisé annuellement, un prix de Miss áo dài est toujours de coutume.
Il est vrai que le pays n’est pas épargné par les tendances mondiales en cours mais les Vietnamiens recherchent toujours et de préférence un costume harmonieux, simple, commode et porteur des traits culturelles.